Le lin Made in Bhallot (Made in France)

Le lin européen, l’histoire de la graine jusqu’au tissu

20 août 2019

Masters of linen, c’est quoi ? C’est un label propulsé par la Confédération Européenne du Lin et du Chanvre (CELC) qui certifie que toutes les étapes de fabrication sont faites en Europe et dans le respect de normes environnementales strictes. Pour plus d’informations, on vous invite à consulter le site du CELC ici.

Une plante écologique et tracé

PAS DE TRANSPORT à travers toute la planète — peu d’intrants — fertilise les sols — nécessite pas d’eau supplémentaire (vit avec ce qui tombe du ciel)

Etape 1 : la culture du lin

La France le plus grand cultivateur de lin au monde.

Le lin est la première fibre naturelle cultivée en Europe occidentale avec plus de 81 500 hectares. (67000 ha en France, 12000 ha en Belgique et 2500 ha au Pays-bas. D’autres pays de l’est cultivent aussi le lin comme la Pologne).

On le plante généralement en Mars et la récolte intervient en Juin/Juillet. C’est ensuite la floraison, qui dure une seule petite journée pour chaque plante, mais qui parsème les champs de magnifiques fleurs bleues.

Berneval-le-Grand (76), le 22 juin 2012 : champ de lin en fleurs (Photo Sebastien Rande / CELC)

La moisson

Le lin n’est pas coupé mais arraché afin de préserver la fibre et d’en extraire le meilleur potentiel. Il est ensuite disposé dans le champs pour la prochaine étape…

…le rouissage

Le rouissage consiste à attendre que la nature fasse son effet pour dissoudre la tige et le liant, permettant de relier les fibres entre elles. C’est donc au contact de l’air, du soleil et de l’eau de pluie que l’on peut arriver à un tel résultat. Dans certains pays asiatiques, le lin est plongé dans de grandes cuves d’eau afin d’accélérer le processus de rouissage. Entre Caen et Amsterdam, le label “master of linen” interdit ce genre de pratiques pour des raisons écologiques.

Courbepine (27), le 23 juillet 2012 : lin en andains destine au Teillage de St-Martin (Photo Sebastien Rande / CELC)

Le teillage et le peignage

Le teillage est la dernière étape pour séparer la tige (la paille) de la fibre. Elles sont ensuite classées en 2 types de fibres : les longues et les courtes. L’une pour faire du fil fin et l’autre pour faire du fil plus grossier.

Saint-Pierre-le-Viger (76), le 11 mars 2013 : ouverture d’une balle de lin au teillage de la cooperative Terre de Lin (Photo Sebastien Rande / CELC)

Le peignage est souvent réalisé par les tailleurs. Cette étape consiste à paralléliser les fibres entre elles. Ce qui donne de magnifiques mèches de lin.

Etape 2 : La filature

La filature est faite en Pologne. C’est là que notre tisserand se fournit.
Selon eux, il y a très peu de filatures en France et en Belgique.
La mèche est d’abord régularisée, tirée et réduite puis elle est torsadée pour qu’elle devienne fil.

Lokeren (Belgique), le 26 fevrier 2013 : filature du lin a la filature Stanislas Cock (Photo Sebastien Rande / CELC)

Etape 3 : Le tissage

On se source directement chez l’un des meilleurs tisserands d’Europe : Libeco. C’est une entreprise Belge qui travaille le lin depuis 1858. Leur spécialité, c’est de réaliser de très beaux tissages.

Ingelmunster (Belgique), le 1e mars 2013 : verification de la tension des fils de lin pendant l’ourdissage a l’usine de tissage Deltracon (Photo Sebastien Rande / CELC)

Etape 4 : L’ennoblissement du tissu Made in Bhallot

Résistant à l’abrasion

Le tissu se retrouve chez nous, à Toulouse ! On applique un traitement naturel permettant de le rendre rigide, imperméable et résistant à l’abrasion. Rien que ça 😉 Une vraie innovation technologique et écologique !
Aucun traitement chimique n’est fait sur le tissu !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *