Nos coups de gueules - Manifesto. Voyage / Le Bangladesh.

Le Bangladesh, un pays sous les eaux ? (Film réalisé par Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova)

1 septembre 2017

Vous avez été nombreux à nous poser la question : « en plus ils sont pas gâté par la nature non ?  » et comme le BanglaDay, événement organisé par la fondation Goodplanet, arrive à grand pas (10 septembre ! 🙂 ), on s’est dit que c’était l’occasion pour nous de faire une petite éclaircie sur la situation géographique et écologique du Bangladesh. Pour ceux quui ne veulent pas lire 😉 et contempler de magnifiques images, on vous propose de regarder le magnifique film : Bangladesh réalisé par Yann Arthus-Bertrand.

La situation géographique et démographique.

  • 4.5 fois plus petit que la France en superficie.
  • 20 à 40% des terres sont innondées pendant la mousson
  • Plus de 160 millions d’habitants

Ce qui en fait le pays le plus dense au monde avec une moyenne de 1000 habitants au km². « Placer tous les habitants de la planète aux Etats-unis et la densité sera toujours plus faible ! « 

Les prouesses de la nature ne s’arrête pas là, ce pays est traversé par les plus puissants fleuves de la planète, le Gange, le Brahmpoutre et le Meghna. C’est pratiquement toutes les chaines de l’Himalaya qui se déversent dans le Golf du Bengal pour aller se jeter dans l’océan indien.

L’eau une formidable ressource.

Les habitants ont appris à vivre avec cette ressource depuis toujours. Les fleuves apportent limons et sédiments qui rendent les sols très fertiles et les fonds marins extrêmement riches. En témoigne la faune extrêmement riche :

Et on en témoigne personnellement leur poisson peut être très bon ! 😉

Un allié devenu ennemi n°1 :

Si les conséquences en Europe du réchauffement climatique ne sont pas très visibles, les Bangladais en payent le prix fort (alors qu’ils sont très peu responsables des émissions de CO2…). Coincés entre la fonte des neiges accélérées de l’Himalaya au nord et la monté des eaux au sud, le Bangladesh est pris au piège. Les cyclones s’intensifient de plus en plus. L’eau salée s’infiltre partout, rend les terres arables infertiles et accroît des maladies.

Tout ceci poussent la population à migrer vers la terre ferme et là ou il y a du travail, ils vont donc vers Dhaka ou Chittagong, les deux plus grosses villes du pays, déjà surpeuplées, pour se retrouver dans des bidons-villes sans eaux potables. Ces anciens paysans se reconvertissent dans des métiers à risque comme le montre la vidéo ci -dessous.

Personnellement, ce qui est le plus étonnant, c’est l’optimisme et la détermination de ce peuple. Ils sont prêt à tout pour se sortir de cette situation. Seul compte le but, peu importe la manière qu’ils utiliseront pour s’adapter et se sortir de cette situation. Face à cela, les aides des pays riches se font attendre afin de résoudre les problèmes écologiques et migratoires de la meilleure manière qu’il soit. Enfin, de nombreuses ONG qui viennent en aide et font un travail de terrain extraordinaire. Comme en témoigne cette vidéo réalisé par Yann Arthus Bertrand et Anastasia Mikova :

Sources :

  • https://hommesmigrations.revues.org/1235#tocto1n3
  • https://reporterre.net/Changement-climatique-le-Bangladesh-a-deja-les-pieds-dans-l-eau
  • http://www.courrierinternational.com/article/2007/06/14/les-sept-plaies-climatiques-du-bangladesh
  • https://terreinondable.wordpress.com/tag/bangladesh/
  • http://en.banglapedia.org
  • https://www.mediapart.fr/journal/international/310817/les-inondations-affectent-plus-de-40-millions-de-personnes-en-asie
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